J’entame ce nouveau journal en espérant que vous puissiez le lire sous peu. Je remonte votre piste le plus rapidement possible, mais un pair du royaume doit sacrifier à certains cérémoniels.
Plus je me rapproche de vous et plus je m’inquiète. Notre société a pour but de rassembler la connaissance et de la partager pour le bien de tous, seulement je crains que vous ne soyez de taille à affronter la découverte que je suspecte que vous fîtes. Espérons que ma présence et celle de mon fidèle Radovan suffiront à nous protéger tous.
Le patron nous a encore entraînés dans une enquête beaucoup plus dangereuse que ce qu’il m’a vendu au premier abord. Il a beau faire claquer son titre de « Comte Varian Jeggare », nous somme en Ustalav, pas dans son royaume du Cheliax, cela n’impressionne pas grand monde ici. Mon héritage diabolique n’améliore pas les choses, je suis dévisagé comme un monstre. Seule cette jolie Sczarni me sourit, si seulement j’avais fait un peu plus gaffe à sa famille j’aurais vu qu’ils avaient les crocs acérés et le système pileux trop développé…
Le premier roman de la gamme PathFinder entraine le lecteur à la suite d’un noble, membre de la société des éclaireurs, et de son garde du corps à l’origine diabolique sur le territoire de l’Ustalav. L’ambiance est proche de celles des Carpates : morts-vivants, village fantôme, loups-garous.
L’histoire se lit avec plaisir, l’humour est très présent dans les dialogues ou les pensées de personnages.
L’originalité est dans le style. Toute l’histoire alterne entre le point de vue de Radovan et de son patron, chaque chapitre étant écrit à la première personne. Cela donne une dynamique très agréable.
Le titre se déroule dans l’univers du jeu de rôle PathFinder, mais aucune connaissance du jeu n’est nécessaire pour apprécier l’intrigue.