Aprés l’interview de l’équipe (voir ici) il était logique de faire le test du premier MMORPG Français sur iPhone.
La vitesse du jeu
Un jeu sur un téléphone se doit d’être jouable rapidement et partout (Yslandia nécessite une connexion Internet en mode wifi ou 3G).
Sur l’appareil utilisé pour le test (un iPhone 3G) il s’écoule moins de 30 secondes entre le lancement du jeu et la possibilité d’interagir avec son personnage.
Quel cela soit en wifi ou en 3G aucune latence désagréable n’a été constatée, malgrè le fait que le test ait été réalisé sur le serveur US et non pas sur le serveur Français, ceci afin de se placer dans les conditions les moins favorables.
Les temps de chargement lorsque le personnage entre dans un bâtiment sont très courts.
Pari réussi sur ce point.
L’interface
Autre point vital sur une interface aussi petite qu’un écran de téléphone, l’interface est très bien pensée. Seul deux boutons sont présents à l’écran. Celui en bas à gauche permet de passer d’un élément sélectionnable sur la carte à un autre (PJ, PNJ, monstres), celui en bas à droite change alors pour proposer l’action possible (parler, attaquer, marchander).
Le joueur peut également par un simple presser-déplacer créer et positionner ses propres raccourcis sur l’écran de jeu. Cela permet l’accès rapide à une compétence ou à un objet.
Le système de combat
Le système est très simple. Il suffit de sélectionner un monstre et de cliquer sur le bouton d’attaque. Le joueur peut ensuite faire appel à ses compétences, à ses objets et même fuir si le combat prend une tournure trop désavantageuse. Les combats se font en temps réels. Cela limite la stratégie par rapport à un système au tour par tour, mais la sensation d’immertion est bien plus présente.
Les guildes et les clans
Chaque joueur peut rejoindre ou créer sa propre guilde, pour ensuite avoir des interactions avec ses partenaires, par exemple l’apprentissage de sort.
Les clans sont différents. Le premier pas lors de la création de personnage est de choisir un des deux clans se livrant bataille à la surface d’Yslandia. Cela déterminera ensuite quelles sont les races et classes accessibles au personnage.
Chaque clan essaie ensuite de conquérir le plus d’îles possible à la surface du monde, en prenant possession des totems.
Les combats PvP entre joueurs des clans opposés sont favorisés par la distribution de points de gloire.
La progression
Comme dans tous les jeux de rôle chaque combat et chaque quête apportent son lot de points d’expérience qui permettent une progression en niveau et l’acquisition de points de compétences à répartir.
Entre les différentes races, classes et choix des compétences il est assez simple d’obtenir un personnage correspondant à son style de jeu.
L’équipement
C’est le seul point qui blesse. Le personnage peut porter une arme, une armure et un objet supplémentaire (bague, amulette ou ceinture par exemple). Cela limite les combinaisons et le plaisir d’avoir enfin réuni le ‘Full Set Of …".
Les quêtes
Les quêtes de départ sont classiques : rapporter un objet à un PNJ, éliminer une certaine quantité de monstres, rapporter des ingrédients pour une recette. Elles permettent surtout de se familiariser avec l’interface et le monde.
Le monde d’Yslandia
Les nombreux textes sur le site web d’Yslandia laisser présager un humour omniprésent. Le test le confirme !
Que cela soit les PNJ (le tavernier Jacques Daniel) ou les clins d ‘oeil dans le décor (le tag "Killroy was here" sur le mur d’une caverne), il est clair que Yslandia ne joue pas la carte du sérieux pur et dur.
Ne vous méprenez pas : la mythologie du jeu, telle que décrite sur le site, est extrément complète. Avec Yslandia humour ne veut pas dire monde bâclé et incohérent !
Alors la conclusion ?
Le premier MMORPG Français sur iPhone, extrémement abordable (1.59 euros, pas d’abonnement), complet, avec une interface fluide et agréable, un monde original loin des standards Héroïc-Fantasy. Aucune hésitation à avoir, il faut l’essayer et l’adopter.