Le tome II de Thomas Drimm nous entraine dès les premières lignes dans l’univers déjanté de Didier Van Cauwelaert. Vous retrouverez sans grand peine Thomas et ses problèmes depuis qu’il a dézingué Pictone. Mais la situation devient particulièrement périlleuse. Les arbres attaquent et les plus jeunes sont priés de se faire vacciner pour éviter la contamination. La guerre est déclarée aux arbres et aux espèces végétales désignées comme l’ennemi à abattre. Dans cette dictature futuriste que sont les Etats-uniques seul endroit où subsistent l’espère humaine et où tout est sous contrôle du gouvernement (par puces greffées sur les humains interposées) rien ne va plus. Le président en place (totalement gâteux) n’est plus qu’une marionnette aux mains des autres dirigeants et notamment de son héritier de fils. Mais qui contrôle qui ? Les Nox Noctis : Olivier et Lily sont-ils des êtres normaux ? D’où viennent-ils ? Pour quoi roulent-ils ? Quand à notre héros, il a fort à faire avec les femmes de sa vie : un peu trop cœur d’artichaut le bougre et puis …
Il va falloir vous accrocher pour suivre cette nouvelle aventure, parce que l’auteur qui avait déjà mis le paquet dans le premier tome est totalement lâché en toute liberté ! Et cela donne parfois le tournis. On a parfois du mal à voir où il va et où il veut nous entrainer. L’ensemble reste sympathique cependant avec notamment le ton décalé et l’humour corrosif de l’auteur qui nous embarque dans ces aventures. Il reste également des trouvailles, des pistes partiellement exploitées (le monde en dehors des Etats-uniques… les arbres, leur rôle, le respect qu’on leur doit… et leurs légendes…). Un ensemble inégal donc : les fans vont adorer sans conteste, les petits nouveaux risquent fort d’y perdre leur latin. Pour les fans de Van Cauwelaert.
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