Précédent de quelques jours la réédition en numérique de son roman « Sohl » aux éditions Mythologica (dont nous vous conseillons également la lecture), « Sorcerêve » nous rappelle que Julien d’Hem s’est d’abord illustré dans le genre de la nouvelle : il figurait au sommaire d’anthologies des Imaginales, ainsi que du regretté festival Zone Franche de Bagneux.
« Sorcerêve » s’annonce comme le récit d’une vengeance : celle de Tsukiko, la capitaine d’un vaisseau d’ « amazones », qui va utiliser les pouvoirs ancestraux de son peuple (voyager dans les rêves), contre le Daimyô Fusaaki qui a massacré, entre autre, son père et sa mère.
En quelques pages l’auteur, comme annoncé en préambule, parvient à mélanger divers ingrédients pour tisser un background original inspiré aussi bien du Japon féodal que de récits mythologiques et folkloriques plus classiques. Des influences redevenues à la mode ces dernières années au travers de la bit-lit mais aussi des mangas, peuplés bien souvent de chien viverrin !
On aurait souhaité pouvoir rester un peu plus longtemps dans l’univers esquissé par Julien d’Hem. Assurément d’autres développements auraient été bienvenus !
« Sorcerêve » n’en reste pas moins à découvrir, tout comme son auteur malheureusement trop absent ces dernières années !