Le texte intégral de Lewis Carroll on a tous le sentiment de le connaître et pourtant au détour d’une page, on redécouvre un paragraphe oublié, des personnages passés au second plan et donc on ne peut que saluer l’initiative des éditions Rue de Sèvres qui nous offrent ici l’occasion de le découvrir à nouveau (il faut savoir se faire du bien avec les classiques intemporels) dans un superbe écrin. Car c’est Guillaume Sorel qui s’est chargé de nous imprimer la rétine avec une brunette aux boucles folles, loin de la lisse et blonde Alice de Disney et consort. Dès les premières pages, les détails crèvent l’écran, le souffle du vent vous caresse la nuque en emportant les marguerites et on se verrait bien petite souris cachée sur Alice pour suivre ce lapin sautillant et pressé qui passe à cent à l’heure. Et c’est parti : le puits, la petite salle avec « Bois moi » et « Mange moi » et voici notre Alice. Chaque chapitre s’ouvre sur une page de présentation avec des détails promesses d’autres découvertes : une reine de cœur plus folle que jamais, des cartes magiques, des créatures fantastiques et le retour enfin au final avant qu’on lui coupe la tête d’une Alice plus mutine que jamais !
Un album magique qui nous ouvre de nouvelles perspectives et nous permet de voir Alice comme rarement on l’avait vu auparavant ! Magique !