On l’on retrouve avec grand plaisir Emile, qui ne peut s’empêcher de retourner dans le futur en espérant y retrouver celle qui a bouleversé son cœur : la belle Alaska. Mais le futur n’est pas ce que l’on croit, ni un élément très stable, bien des choses ont changé depuis sa dernière visite, et notre jeune ami va se trouver confronté cette fois à un monde dans lequel l’eau est devenue une denrée des plus rare, pour laquelle les hommes sont prêts à tout. Cette société du futur que nous montre Jean-Michel Payet est terrifiante, tentaculaire et nous montre ce qui pourrait nous arriver en cas de pénurie et de prise du pouvoir par des individus sans scrupules. Comme dans le premier tome, le jeune héros, va devoir mener une enquête et éviter bien des embuches avant de revenir en 2010. Un très bon moment de lecture, sous forme de prise de conscience écologiste.
A découvrir d’urgence.
Deux courts romans écrits et menés d’une main de maître par Jean-Michel Payet qui nous entraine avec son héros dans une double aventure. Celle tout d’abord des voyages dans le temps et l’autre dans celle de l’avenir climatique, écologique de la planète. Deux romans au rythme trépidant qui amènent le lecteur à réfléchir sur son destin, son avenir et son rôle dans l’évolution de la planète. Sans forcer la main de ses lecteurs, jamais moralisateur, proposant des pistes de réflexions, montrant combien les évènements personnels ou non sont imbriqués, l’auteur nous laisse libre de la réflexion. C’est très agréable à lire, c’est très bien fait, c’est donc à faire découvrir à un maximum de personnes.
Voir le tome précédent : la ville engloutie