La première phrase du quatrième de couverture de ce roman résume bien, à elle seule, la direction prise par le texte: si le bien avait besoin du mal, et le mal du bien, et qu’ils trouvent chacun leur champion, il s’ensuivrait à peu près l’histoire qui va suivre. Oui, L’Apocalypse selon Neptune parut aux Editions Interkeltia, est bien le récit de l’affrontement de deux forces contradictoires, dont, comme dans le Ying et le Yang, chacune enferme une infime partie de l’autre en elle.
D’un côté, un homme peu scrupuleux, en apparence, décide de devenir le plus riche du monde en lançant une religion mondiale afin d’en tirer un maximum de profit, tout en vendant père et mère s’il le faut. De l’autre, un véritable maître spirituel visionnaire qui hésite sur sa voie véritable suite à sa découverte fondamentale. Entre les deux, des personnages satellites cherchant la vérité ou leurs propres valeurs au travers de tarots et autres procédés divinatoires. Bref, un véritable périple à valeur initiatique, voire ésotérique, ponctué de morceaux de karma et de réflexions profondes.
Interkeltia livre ici un roman hors du commun, bien différent des autres livres de science-fiction qu’il publie d’ordinaire. Un texte qui se lit facilement, sans aucune prise de tête, mais dont le sens sous-jacent demeure toujours en filigrane pour mieux en imprégner le déroulement. L’auteur, même, est un personnage surprenant, ayant changé de nom suite à une immersion dans la conscience supramentale, et qui met sa connaissance à disposition du public sur des sites Web.
Pour résumer, une pierre blanche dans le calendrier de l’édition qu’il convient de lire avec un esprit ouvert sans aucune arrière pensée parasite pour l’apprécier à sa juste valeur.