Quincie est lycéenne et cogérante avec son oncle du restaurant familial depuis la mort de ses parents. L’établissement marchant de moins en moins, Davidson, l’oncle de Quincie, lui propose de redynamiser l’enseigne avec une thématique vampirique : Sanguini’s. Malheureusement, le chef cuisinier et ami de toujours est assassiné. Qui se cache derrière ce meurtre ? Kieren, le mutant loup-garou dont Quincie est éprise ou le nouveau cuisinier, Brad, au comportement étrange ?
On s’attendait à un policier fantastique avec couverture et 4éme de couvertures accrocheuses mais la déception est à la hauteur de l’attente.
Le nouveau chef, vampire depuis plusieurs siècles, va transformer Quincie en vampire en lui faisant apprécier du Chianti mêlé à du sang frais. On a du mal à y croire. De plus, le cuisinier en question n’enlève pas ses lentilles et ses canines quand l’héroïne vient lui rendre visite , elle se demande pourquoi. Comment peut-elle être aussi naïve alors qu’elle fait preuve de finesse par ailleurs. C’est assez incohérent. Enfin, le développement où presque tous les habitants de la ville deviennent vampires grâce à des plats servis au restaurant frise le ridicule. Pourtant, il y a de bonnes idées comme les rapports entre humains et mutants : loup-garou, chat-garou, hyène-garou… qui vivent ensemble en se méfiant, auraient pu être développés davantage.
Ce roman, découpé à la façon d’un menu de restaurant : Antipasto-Primo-Secondo-Dolce-Contorno, donne l’impression d’un « Twiligth »version flirt poussé qui n’est pas du meilleur goût. L’écriture est libérée et amusante mais ne suffit pas. Surfer sur le phénomène « Bit Lit » n’est pas toujours heureux.