« La toujours sémillante Victoria règne sur l’Empire britannique. Un Empire où l’aristocratie se compose de loups-garous et de vampires, où les gobelins vivent sous terre, et où les mères veillent à ne pas laisser leur progéniture dans les rues une fois la nuit tombée… Nous sommes en 2012, et la Pax Britannia est toujours d’actualité.
Xandra Vardan, fille d’un vampire et d’une courtisane, est membre de l’élite de la Garde royale. Mais quand sa soeur est portée disparue, Xandra tombe sur un secret qui pourrait renverser l’Empire… et lui coûter la vie. Que se passe-t-il, vraiment, à l’asile psychiatrique de Bedlam ? »
Le tout début est plutôt prenant, la visite de l’antre des gobelins sait bien attraper l’attention du lecteur et permet assez rapidement de positionner les différentes communautés les unes par rapport aux autres. Ensuite cela devient très rapidement une déclinaison de toute une série de clichés qui, pour être des clichés n’en sont pas pour autant désagréables. C’est un peu comme un roman Arlequin au pays des créatures de la nuit. L’héroïne est belle, dangereuse, avec une fêlure qui la rend vulnérable. Son amant, un loup-garou et mâle dominant, est lui aussi assez caricatural. L’écriture est honorable mais sans réelle personnalité. Le besoin qu’éprouve l’auteur de finir l’ouvrage par quelques articles au sujet de la société alternative qu’elle propose donne l’impression qu’elle veut montrer comme elle a bien imaginé ce monde, autant d’informations qu’il aurait été bien plus intéressant, littérairement parlant, de trouver parsemées le long du livre. Là ça devient un peu scolaire, comme si elle nous disait « regardez comme j’ai bien pensé à tout », et ça n’est pas très convaincant. Divertissant mais pas indispensable.