Alexia Tarabotti, la plus italienne des anglaises et qui n’a pas sa langue dans sa poche, nous revient dans un second opus du Protectorat de l’ombrelle. Si vous n’aviez pas suivi les premières péripéties de l’insolente comtesse de Woolsey et désormais femme de Lord Maccon, sachez que cette saga parle de vampires, de loups-garous et de fantômes, mais aussi d’élégance, et oui ! Rien ne va plus à Londres lorsque les créatures surnaturelles redeviennent humains et exposés car mortels. Alexia s’inquiète pour son mari, loup-garou à ses heures perdues, quand il disparaît et que la menace semble se déplacer elle aussi. Elle se voit obligée de partir à sa recherche en Écosse à bord d’un dirigeable et armée de son ombrelle, dont elle ne se sépare jamais et qui cette fois, promet de nombreuses surprises !
Gail Carriger nous propose ici une aventure qui fait souffler un vent nouveau sur ce genre de littérature (vampires en pagaille), avec un côté steampunk  très apprécié. La force de ce roman est la personnalité d’Alexia, qui pimente sans arrêt le récit de ses répliques jamais dénuées d’humour noir. Ivy Hisselpenny, sa meilleure amie complète bien le duo : peureuse comme tout, elle fait preuve d’un mauvais goût certain pour les chapeaux et s’offusque de tout. Sa relation avec Tunstell est aussi très rafraîchissante.
Un livre qui se dévore avec légèreté, Lady Maccon promet de bons moments, toujours délicate mais avant tout femme d’action.

On ne peut que se réjouir, puisque le 5e et dernier tome des aventures d’Alexia est à paraître ce mois aux éditions Orbit !