« Odwyn, 13 ans, travaille dur dans la ferme de son père. Comme les siens, il ignore encore que les Saxons ont envahi son pays, les Cornouailles. Or, un jour, les barbares attaquent et dévastent sa maison. Sa famille échappe de justesse à la mort, sauvée par un mystérieux chevalier, Humber de Llanwick. Pour Odwyn, c’est l’occasion ou jamais d’échapper à son destin de paysan… »
Le nouveau roman de Peter Schwindt démarre sur les chapeaux de roues : il faut peu de temps en effet à notre héros pour rencontrer les ennuis et ce sous la forme des envahisseurs Saxons. A partir de là, Odwyn va se lancer à l’aventure tout d’abord sur les traces et avec Humbert de Llanwick avant de gagner seul le château des légendes Camelot où vivent encore Arthur, Guenièvre et la plupart des chevaliers de la Table Ronde, tout comme un certain Merlin ! Il finira par s’y faire accepter par ses camarades notamment Rowan et y subira les durs entrainements menés d’une main de fer par le sénéchal Kay (vous savez celui de la légende, du film de Walt Disney, le grand frère un peu lourd d’Arthur en somme). Mais, il va falloir sauver Camelot, et partir à la recherche des dernières pages du livre de Joseph d’Arimathie qui permet la quête du Graal.
Chevaliers, magie (Merlin, Dame du Lac, visions d’Odwyn)… enquêtes, initiation à la chevalerie et à ses valeurs, tout est au rendez-vous dans ce roman très bien écrit et rythmé qui vous entrainera jusqu’à la dernière page sans vous pouvoir vous arrêter. C’est aussi l’occasion de découvrir peu à peu le destin d’Odwyn que la Dame du Lac et Merlin appellent dès leur première rencontre, Gwydion : le prénom que sa mère lui a donné sur son lit de mort…
Personnages bien construits, attachants, aventures cohérentes, pleines de rebondissements qui permettent de retrouver de vieilles légendes mêlées aux nouvelles aventures des héros.
Un très bon premier tome qui donne une furieuse envie arrivé à la fin de chercher sur la pile d’à côté, la suite… mais pour cela il faudra attendre, et on espère que les éditions Bayard auront pitié de notre impatience !