À la recherche de Mime, qui a disparu de l’Atlantis, Alfred Toshirô – le meilleur ami d’Harlock – et la belle pirate Emeraldas débarquent sur Akrushion, un satellite dont les habitants ont, semble-t-il, été anéantis. Le coupable est un hors-la-loi du nom d’Alberich. Il est à la recherche de l’or de la planète Rhin, grâce auquel il compte se forger un anneau lui donnant le pouvoir de dominer l’univers…

Image : Belle définition, et pas de trace visible de compression.

Son : Ce n’est pas le déferlement wagnérien escompté (de l’œuvre musicale du grand Richard, on n’entend que deux morceaux: l’inévitable Chevauchée des Walkyries et la Marche funèbre de Sigfried), mais les deux pistes stéréo, française et japonaise, sont d’un bon niveau. Pour la v.f., les comédiens Richard Darbois et Thierry Bourdon ont rempilé, ce qui mettra en joie tous les fans de la série.

Suppléments : Dans le coffret, un joli livret de 24 pages et des cartes postales. Sur les dvd, une poignée de bandes annonces Beez, et c’est tout !

À notre avis : Une véritable madeleine pour tous ceux qui ont découvert Harlock il y a belle lurette, quand le capitaine corsaire sévissait sur TF1 sous le nom d’Albator. Pour les autes, la pilule passera peut-être difficilement car cet OAV ne vise pas la prouesse technique et se veut fidèle à l’aspect de la série initiale, du trait assez sommaire jusqu’à la qualité un peu limite de l’animation. Reste le scénario, insolite et ambitieux puisqu’il s’agit d’une transposition dans l’univers SF d’Harlock de L’Anneau du Nibelung, opéra que Richard Wagner mit près de trente ans à composer, de 1848 à 1874, en s’inspirant des anciennes légendes germaniques. La trame du Ring se retrouve condensée en six épisodes de 25 minutes, parfois un peu confus mais toujours prenants, et qui, par ailleurs, privilégient les personnages de Mime et Alfred Toshirô au détriment d’Harlock lui-même, relégué au second plan. Un assez bon investissement.