Il s’appelle Todd Hewitt. Dans un mois, il aura treize ans et cet anniversaire marquera son entrée dans le monde des hommes à Prentissville, Nouveau Monde.
C’est une étrange ville que Prentissville. Aucune femme n’y vit. Peuplée uniquement d’hommes, elle est vouée à disparaître. On a raconté à Todd que les Spackles étaient responsables de cette tragédie. Un virus a tué toutes les femmes et réduit les hommes à entendre toutes les pensées de chacun, y compris celles des animaux. Et tout ça ne forme plus qu’un bruit incessant qui peut rendre fou.
Todd est le dernier garçon à être né à Nouveau Monde. Il se réfugie parfois au cœur des marais pour atténuer un peu ce brouhaha, mais ces pensées le révèlent toujours aux autres, surtout au prêcheur Aaron qui ne se gêne pas de le corriger rudement.
Un jour, la vie de Todd va basculer lorsqu’il découvre une sorte de trou dans le Bruit, comme de la paix. Les implications de sa trouvaille vont avoir des conséquences des plus inattendues pour son avenir.
Un sujet de Science-Fiction traité avec une telle originalité qu’il apporte de la nouveauté pour le genre. Ecrit à travers son héros, le texte permet d’appréhender l’histoire de manière inédite. Des colons d’un nouveau genre, livrés à eux-mêmes et à leurs craintes. Elle transfigure nos erreurs de colonisation dans l’espace. Le traitement de texte, par certains côtés, rappelle le livre de Daniel Keyes, Des Fleurs pour Algernon, mais la comparaison s’arrête là.
Une fin surprenante qui présage un tome 2 qui devrait réserver encore bien des surprises. A suivre !