Descendante d’une longue lignée de puissantes sorcières, Diana Bishop a choisi une autre voie. Elle est une universitaire tout ce qu’il y a de plus normal. Elle n’utilise pas la magie, ne fréquente pas les autres sorcières, et évite de croiser vampires ou démons. Diana mène une existence aussi classique que possible.
Le jour où pour ses recherches elle emprunte un ancien manuscrit, sa vie bascule. Oxford se remplit de créatures venues observer Diana et tentant de mettre la main sur ce livre perdu depuis presque deux siècles. Les sorciers la menacent de mort, et son seul allié est un vampire !
Diana n’a plus le choix. Elle doit accepter ce qu’elle est, faire confiance à une créature dont tout le monde lui dit de se méfier, et laisser le passé remonter à la surface.
En Angleterre, en France et aux Etats-Unis, Diana la jeune sorcière et Matthew le vampire millénaire vont lutter pour leur survie, leur amour et peut-être découvrir les origines et l’avenir de toutes les créatures.
La littérature Bit-Lit semble à la mode et Deborah Darkness surfe sur la vague avec brio. Les ingrédients de base sont présents : vampires, sorcières, démons, magie, combat, haine, amour, passé mystérieux, etc.
Pourtant Le Livre perdu des sortilèges possède quelque chose de plus. L’intrigue, malgré des incohérences, est prenante. Impossible de résister à la curiosité et à l’envie de découvrir les origines des vampires, démons et sorcières. Les personnages sont aussi attachants, avec leurs défauts, leur caractère à la fois emporté et bon enfant. Le style, les descriptions, les dialogues plongent réellement le lecteur dans la douceur de l’appartement de Diana à Oxford, la beauté du château de Matthew en centre France, la gentille folie des tantes sorcières.
La découverte d’un passé inconnu, la mort de ses parents, une sorcière un peu à part, des alliances étonnantes, cela n’est pas sans rappeler un autre jeune sorcier célèbre. Le vampire protégeant sa fiancée des autres vampires, avec l’accord de sa famille, il ne manque que les loups-garous. Sorciers, vampires et démons associés dans la lutte contre le mal…
Harry Potter, Twilight, Buffy, les références sont nombreuses, d’ailleurs le roman est également en cours d’adaptation au cinéma. Il n’en reste pas moins que le titre mérite l’attention.
La conclusion pourra laisser le lecteur sur sa faim, c’est normal, car si rien ne l’indique sur la couverture Le Livre perdu des sortilèges n’est que le premier tome d’une trilogie.