2032, la Terre vient de subir une troisième guerre mondiale. Les quelques millions de survivants de cette catastrophe humaine sont, pour la plupart, devenus des mutants aux capacités mentales amoindries et aux faciès patibulaires. L’un deux, un scientifique suédois nommé Igliduk, ne supporte plus sa mutation et souhaite retrouver son physique d’antan. En concevant une machine de reconstruction du génome humain, il va attirer la convoitise de ses congénères, et notamment d’une organisation aux noirs desseins… Tiraillé entre sa propre survie et son rêve, Igliduk devra faire les bons choix et éviter les nombreux dangers qui le guettent.
Même si l’ensemble de cet album, tant au dessin qu’au scénario, est plus proche de l’esprit fanzine (ce qui n’est pas négatif en ce qui me concerne), on pourra apprécier l’univers fou et pleins de références des 2 auteurs, Gox et Sinok. Un grand bravo à la jeune maison d’édition du Moule à Gaufre d’avoir publié cette histoire qui nous amène une bouffé d’oxygène dans un secteur souvent trop « copié/collé ».
Gox officie depuis décembre 2007 sur Gox bd blog au travers de notes autobiographiques romancées délirantes. Ce support a été le point de départ d’une série de publication numériques (30 jours de bd) et papiers (fanzine…). C’est suite à sa participation au recueil « le petit illustré » que son premier album « Trias bis » (mis en couleurs par Sinok) voit le jour aux éditions du Moule à gaufre.
Sinok a commencé sérieusement le dessin et la peinture par le biais du graffiti (d’où le pseudonyme…) puis il s’est orienté vers le graphisme (édition, publicité). Dans ses études, il décide de se mettre a l’illustration et a la 3D pour travailler dans le domaine du jeu-video. C’est chose faite depuis 2010 à Montréal, où il vit actuellement. Depuis 2008, il partage avec Gox quelques planches de bd en tant que coloriste, avant de se lancer dans la grande aventure Trias Bis.
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