Annonce de sortie : « En Grande-Bretagne, ne vous laissez pas prendre au charme paisible des paysages et des villages. Un pont ancien ou une trouée dans un bosquet peuvent être autant de passages pour l’Autre Pays, où vivent les fées. De nombreux mortels s’y sont égarés, parfois sans espoir de retour. À cheval entre notre monde et l’Autre Pays vivent les magiciens. Et les magiciennes. Car si les femmes furent durant longtemps interdites d’exercice de la magie, elles n’en étaient pas moins puissantes… Malicieuses, cachottières et impertinentes sous leur apparente modestie, elles s’opposent à la magie masculine qui, comme celle de Jonathan Strange & Mr Norrell, combine l’arrogance à la violence. Elles créent sous la surface du réel des ondes d’émotions, troublent délicatement l’ordre des choses, modifient imperceptiblement le sens commun. Elles entretiennent avec les fées de ces liens qui unissent les faibles face aux puissants, à cette exception près que les fées sont des sottes et les magiciennes outrageusement intelligentes. Les dames de Grâce Adieu sont trois. Sommées d’être de parfaites gourdes dans un univers d’hommes qui n’attend d’elles qu’obéissance et humilité, elles explorent avec délices les maléfices interdits qui leur permettront de protéger leur relative liberté en commettant un crime parfaitement raisonnable. Leur consœur, dans un autre lieu et un autre temps, use de toute sa ruse pour soumettre un garçon-fée et se débarrasser ainsi des soupçons d’un mari malcommode. Et quand le duc de Wellington entre dans l’Autre Pays pour récupérer son cheval, est-ce à une fée ou à une magicienne qu’il doit se confronter ? Les ruses de la gardienne de Marie Stuart, enfermée dans un château par ordre d’Élisabeth Ire, sont-elles réellement celles d’une humaine ? Quant à Mrs Mabb, une fée puissante qui aime trop les beaux militaires, surtout s’ils sont fiancés à une autre, elle se heurtera à la joyeuse, et très efficace, cruauté de sa rivale. »