Résumé:
Clint Harris un journaliste américain monte une expédition pour aller enquêter à Londres dans la zone de quarantaine qui a été dressée avant que les Etats-Unis y envoient l’OTAN.
Avec une équipe constituée d’autres reporters de guerre, il envisage de débarquer en Ecosse pour rallier Londres et découvrir des preuves pour expliquer comment la population du Royaume-uni a été balayée par un virus mortel en moins d’un mois.
Harris retrouve Séléna, une des survivantes de Worsley House a qui il demande d’être leur guide.
Armée de son célèbre "coupe-coupe", cette dernière reprend du service et se joint à l’expédition non sans évoquer des réserves quant à la réussite de celle-ci.
Notre avis:
Cette version BD se propose de faire le lien entre 28 jours plus tard (Danny Boyle) et sa suite réalisé par Juan Carlos Fresnadillo.
Un diptyque de films qui mettaient en scène la propagation d’un virus transformant la population britannique en violents anthropophages!
Pour preuve la première planche reprenant quelques scènes chocs du film du réalisateur de La plage (The Beach avec Léonardo Di Caprio), et qui correspondait à sa première collaboration avec l’auteur du roman Alex Garland qui a signé le scénario de 28 jours plus tard.
Cet univers avait déjà fait l’objet antérieurement d’une adaptation BD signé Steve Niles (28 Days Later: The Aftermath – Panini Comics))
Avec le lancement de cette nouvelle série les éditions Delcourt continuent de donner la part belle aux récits d’horreur mettant en scène des morts vivants où monstres sanguinolents assimilés.
(Rappelons que Delcourt a déjà à son catalogue des comics du genre et vient de débuter l’adaptation de Le fléau d’après Stephen King.)
Si les artistes aux commandes de 28 jours plus tard se révèlent moins connus que ceux de Walking dead (Kirkman/Adlard) ou 30 jours de nuits (Niles/ Templesmith), leur travail ne s’en révèle pas moins tout aussi prometteur.
Présenté comme un talent à surveiller, Michael Alan Nelson signe un scénario ingénieux qui outre nous replonger au cœur du chaos un peu à la façon de DMZ (Wood/Burchielli – Panini Comics) captivera les fans du film qui devront prendre leur mal en patience pour découvrir ce qu’il en est devenu des autres survivants de Worsley House, notamment Jim.
Declan Shalvey (Hero Killer) quant à lui nous offre des dessins illustrant parfaitement ce récit féroce et nerveux. Un style sans fioritures que rehaussent les couleurs de Nick Filardi.
Les couvertures sont l’œuvre de Tim Bradstreet.
On ne s’ennuie pas un seul instant à la découverte de cette adaptation pleine de suspens, aux scènes "goûteuses".
Des premiers épisodes qui nous laissent sur notre faim!