Dans ce second tome des aventures de Léa, c’est la catastrophe. Paris vous le savez désormais s’est enfui avec la belle Hélène avec un troupeau (oups pardon une troupe) de Grecs déchainés et furieux qui veulent rendre justice au mari bafoué et venger Ménélas. De son côté la pauvre Pénélope doit subir les assauts de ces butors de prétendants, persuadés qu’Ulysse est mort et qu’il ne reviendra pas. Bien décidée à protéger Télémaque, elle commence alors à user de ruse avec eux et surtout ne cesse de supplier Zeus de mettre fin à cette guerre et de permettre à Ulysse de rentrer.
Les dieux, en effet, ne s’en sont pas mêlés (ou presque) et du coup cela fait plus de dix ans que les affaires traînent, que les combattants s’observent désormais d’un œil morne et que seul l’ennui peut tuer. C’est en effet l’avis d’Arès le bouillant dieu de la guerre qui s’en plaint amèrement à Zeus. Poussé par les dieux et notamment Héra qui n’en peut plus des enfants de Zeus qui grouillent dans l’Olympe et lui cassent ses royaux petons, (la vision de Titanos, le portier en train de déclarer sa flamme à la porte de l’Olympe à cause d’une flèche de ce fripon d’Eros est très drôle) ainsi que les plaintes incessantes de Pénélope, Zeus décide d’envoyer Léa en espionne pour savoir ce qui retarde tant l’issue de cette guerre.
De nouveau un tome réussi qui mêle habillement mythologie et nouveautés pour permettre aux plus jeunes lecteurs de découvrir l’Olympe et la mythologie et ses secrets en douceurs.
A suivre, le tome III est annoncé pour mi octobre. Retrouvez la chronique du tome I : ici