Comme promis dans le précédent article, votre chroniqueur Khimaira se plonge dans la boîte de «l’Édition Prestige» de la, non moins prestigieuse, version 7 de l’Appel de Cthulhu (le jeu de rôles) aux Éditions Sans-Détour.
Avant de se plonger dans la lecture assidue des différents livres présents dans cette édition, la curiosité pousse à fouiller le fond de la boîte afin d’en découvrir les trésors additionnels. Et cela vaut le détour (sans jeu de mot):
Dans leur bourse en suédine décorée du symbole de Cthulhu se cache un «set complet de neuf dés». Les six dés habituels en jeu de rôles (4, 6, 8, 10, 12, 20 faces) sont accompagnés de trois dès à dix faces numérotés en dizaine jusqu’à 100. Utiles, bien sûr, et plutôt jolis avec les «1» remplacés par le symbole de Cthulhu.
Un instrument bien utile également est le «porte-mine aluminium» frappé du même symbole. De quoi frimer sur les tables de jeu!
Les Éditions Sans-Détour ont pensé aux Gardiens des Arcanes, obligés de porter des kilos de livres afin de se rendre sur les lieux des parties, en glissant dans la boîte une «clé USB». En bois gravé du symbole de Cthulhu, elle contient l’intégralité de la version 7 au format PDF. Livres, aides de jeux à distribuer, écrans v5 et v7, feuilles de personnages, et cartes seront ainsi bien au chaud dans votre poche sans vous alourdir. Une fort bonne idée!
Un bloc de 50 «fiches de personnage vierges» (spécifiques 7e édition «période classique») sont également présentes dans la boîte pour éviter les photocopies et permettre aux joueurs de venir aux parties avec du matériel de qualité.
Six «marque-pages» cartonnés présentent, sur leur recto, une illustration partielle des couvertures des livres. Au verso, quelques points résumés des règles (folie, niveaux de difficulté, armes à feu) seront toujours à votre disposition.
Une «lithographie de Loïc Muzy» représentant le grand H.P. Lovecraft en personne (avec quelques détails en relation avec le mythe de Cthulhu) finira sans doute dans un cadre au mur des fans de cet illustrateur (ou du phénomène Appel de Cthulhu).
Viennent ensuite tout un ensemble de posters grand format, en couleurs et plastifiés. Passons rapidement sur les «aides de jeu» relatives aux scénarios du livret titré Aventures Effroyables, bien plus agréables à montrer aux joueurs que de simples photocopies (et bien plus résistantes). Les deux «mappemondes» détaillent le monde de 1929 avec ses grandes voies de communications, son découpage politique (mais aussi ethnique et religieux), ainsi que le degré d’exploration des zones. Les «cartes des Terres de Lovecraft» sont autant de zones urbaines détaillées (Arkham, Dunwich, Innsmouth et Kinsport) pour mieux se repérer durant les parties. «L’Atlas de l’Abominable», en sept posters (autant de grands continents), dresse un tour du monde illustré et annoté des meilleurs sites à explorer où attendent bien des découvertes (et dangers, bien évidemment). Dans la même idée, «le planisphère du Mythe» (plutôt pour les yeux du Gardien des Arcanes) repère les lieux connus (ou supposés) de la présence de quelques entités qu’il vaudrait mieux laisser dormir. Légèrement plus hermétique est «l’Euclidosphère du Mythe» ou, dit autrement, la «Cosmologie du Mythe de Cthulhu» avec les différents cercles d’influences. Enfin, «l’Étude des Morphologies du Mythe» met en évidence la ridicule petitesse physique des humains face à certaines entités risquant bien de ne pas les considérer mieux que de vulgaires insectes à piétiner (de quoi rappeler aux joueurs que leurs personnages ne sont guère tout puissants).
Pour terminer cet inventaire, attardons-nous un moment sur les 136 «fiches pratiques» cartonnées et plastifiées. Ces dernières se scindent en cinq catégories: «créature», «divinité», «monstre», «faune», et «personnage non joueur». Pour chacune, le recto arbore une magnifique illustration de Loïc Muzy. Au verso sont indiquées les grandes lignes (description, caractéristiques, particularités, etc.) de l’objet de la fiche. De quoi faire gagner beaucoup de temps durant les parties. Et puis, il est toujours plus agréable de montrer une image plutôt qu’une longue description. Notons au passage le fait que les illustrations des «personnage non joueur» sont réalisées à partir de portraits de personnes réelles (fans, souscripteurs et autres). En bonus, la fiche de H.P. Lovecraft permettra à certains Gardiens des Arcanes de mettre en relation leurs joueurs et le maître de Providence.
Vous l’avez vu (et ce n’est qu’un survol), la boîte de l’Édition Prestige est bien fournie. De quoi satisfaire les plus exigeants d’entre vous. En plus, il s’agit d’un boîtier rigide garni de mousse à l’intérieur pour un transport sans danger des trésors contenus. Du matériel de qualité signé Éditions Sans-Détour.
Bientôt, toujours sur ce site, la chronique du Manuel de l’investigateur…
Pour vous faire patienter, allez donc voir le teaser officiel de l’édition v7.