Ce premier tome de cette trilogie nous entraine dans les rues de Florence au XVème siècle faire la connaissance de Carla jeune femme belle et orpheline qui rêve de devenir peintre et de vivre de son art. Le premier problème qu’elle va rencontrer c’est d’être une fille, et bien oui, puisqu’au XVème siècle l’éducation et la destinée des jeunes filles est bien d’avantage à la gestion du foyer et des enfants plutôt qu’à ce genre de folies. Carla n’en peut plus, elle étouffe, alors, avec son amie Elena qui vit dans la maison d’en face, elles vont faire quelques petites entorses aux règles et sortir se promener seules dans les rues de Florence. Mais les balades dans les rues de Florence sont aussi l’occasion d’acheter les pigments nécessaires à la peinture que pratique en cachette Carla. Et un jour la marchande leur proposera des bijoux et notamment une pierre de lune. Sans le savoir, Carla vient de renouer avec un passé douloureux et va devoir lutter contre des forces occultes puissantes et violentes. Elle fera ainsi la connaissance de son passé et de sa mère brûlée vive, quelques années auparavant, pour sorcellerie.
Un jour, elles y feront la connaissance d’un certain Vincenzo Montoni, fils héritier d’une très vieille famille florentine et se trouveront ainsi plongées au cœur de l’Histoire.
En effet, Vincent qui aspire lui aussi à devenir artiste est l’un des héritiers directs de la famille des Pazzi. Ceux là même qui en ce XVème siècle vont défier la puissance des Médicis et tenter avec la conjuration des Pazzi d’assassiner Laurent de Médicis, le Magnifique.
Ce premier tome se lit d’une traite et nous entraine dans les rues de Florence entre art, sorcellerie et complot politique, un cocktail explosif dont Carla ne sortira vivante qu’en prenant la fuit vers Rome pour trouver la protection du pape. A lire