« Coraline vient d’emménager dans une étrange maison et comme ses parents n’ont pas le temps de s’occuper d’elle, elle décide de jouer les exploratrices. Ouvrant une porte condamnée, elle pénètre dans un appartement identique au sien. Identique, et pourtant … ».
Difficile de résumer davantage ce petit livre de Neil Gaiman de quelques 150 pages sans en déflorer les mystères et réduire le plaisir de sa lecture à néant. Sachez cependant que vous n’aurez qu’une envie : le terminer, pour savoir et pour (peut être) calmer l’angoisse, l’inquiétude qui monte au fil des pages. Du grand art pour un roman fantastique dont vous oublierez certains détails au fil du temps mais pas la chair de poule qui vous aura saisi au détour d’un chapitre ni l’inquiétude au grincement d’un porte ou d’une lame de parquet dans votre appartement.
Une sensation durable. Un grand roman, véritable petit bijou, Coraline est indispensable à chaque lecteur feru de fantastique et à toute bonne bibliothèque.
Attention sortie le 10 juin du film adapté de l’ouvrage : à lire et savourer avant !